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La question des indus enfin débattue

Un groupe de travail tripartite a été chargé de régler le problème des impayés.

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Véritable plaie pour l’économie officinale, surtout avec les médicaments chers, la question des indus est enfin débattue par un groupe de travail réunissant les syndicats de pharmaciens, l’Assurance maladie et le ministère. Le but : simplifier le casse-tête administratif et les règles qui président à la prescription de certains médicaments. Exemple « ubuesque » cité par Philippe Besset, président de la FSPF : « Pour les médicaments d’exception, l’ordonnance comporte quatre volets. Sauf que désormais, on scanne. On se retrouve donc avec des indus si on ne scanne pas la bonne feuille parmi les quatre. Or c’est la même ! »

Dilemme

Autre règle problématique, le renouvellement des presciptions restreintes aux spécialistes pour certains médicaments, qui place parfois le pharmacien face à un dilemme : assurer la continuité des soins mais risquer des indus, ou refuser la délivrance. D’autant que ces indus sont réclamés sur la totalité du prix des médicaments et non sur la part de rémunération du pharmacien. La FSPF a jugé encourageante la réunion du 17 septembre, l’idée étant de « revoir les règles pour alléger celles qui sont devenues nuisibles à la santé publique », résume Philippe Besset. « Et d’arriver à un cahier des charges de bonnes pratiques des contrôles dans les caisses, une harmonisation », ajoute Christophe Koperski, président de la commission Convention et Systèmes d’information à la FSPF.

Par Hélène Bry

20 Septembre 2019

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