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Les officines clean côté compléments

Jusqu'à 40 % des compléments alimentaires destinés aux sportifs ne sont pas conformes, heureusement hors circuit officinal.

Les enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont à nouveau sévi, cette fois sur un marché où les sorties se succèdent à un rythme si rapide qu'il est sujet à quelques débordements, comme le précise une note parue le 14 février dernier : « Les distributeurs de compléments alimentaires à base de vitamines et de minéraux destinés au bien-être ou aux sportifs ne maîtrisent pas la réglementation. » De fait, les anomalies détectées – 106 sur environ 39 échantillons, dont 6 carrément impropres à la consommation – portent sur des concentrations non respectées, un dépassement des doses journalières recommandées, voire des limites de sécurité. Et ce, en plus de problèmes d'étiquetage ou d'allégations santé non conformes comme « source de… », « riche en… » (vitamines ou minéraux).

Pas d'infractions en pharmacie

Chose rassurante néanmoins : les officines sont épargnées par ces anomalies. « Sur les 118 établissements concernés, il y avait une quinzaine de pharmacies dont aucune n’a fait l’objet de constatations concernant la vente de produits en infraction. Cela s’explique en grande partie par le fait que les produits recherchés ciblaient davantage le culturisme et autres sports de ce type. Les infractions ont été constatées plutôt dans les magasins spécialisés », commente-t-on à la DGCCRF. Une bonne nouvelle pour le réseau officinal et la qualité de ses approvisionnements.

Par Laurent Simon

21 Février 2017

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