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Un 30 septembre dispersé

Malgré des actions quelque peu éparpillées, les organisateurs du « French Green Day » se réjouissent de la visibilité de cette journée.

La fontaine du Soleil, place Massena (Nice)

 

L'unité syndicale n'aura pas été cette année le maître mot de la mobilisation du 30 septembre. Il n'empêche qu'à l'appel des collectifs Pigeons pharmaciens, Ma Pharmacie ne fermera pas et Pharma Cool, des officinaux y ont participé à Paris, Nantes, Lille, Montpellier, Nice, Nancy ou Besançon mais aussi dans la Loire, l'Aude, en Ariège et en Rhône-Alpes, pour ne citer que ces régions ou départements. Qu'ils aient mobilisé leur vitrine pour l'occasion, préparé un « élixir de longue vie » pour leur clientèle ou versé de la fluorescéine dans les bassins et fontaines de leur ville, tous souhaitaient ainsi sensibiliser le grand public et les médias au rôle du pharmacien mais aussi aux dangers qui guettent la profession. À l'échelon local, Pharma Cool se félicite donc des actions menées et de l'écoute du public comme des élus. « C'était une super journée », s'est également réjoui Jean Ducros, pharmacien à l'origine du mouvement des « Pigeons », joint le 1er octobre par l'Agence de presse médicale (APM). 

La FSPF, qui avait acheté une pleine page dans Le Monde du 30 septembre pour y publier une lettre ouverte au président de la République, annonce qu'elle a décroché un rendez-vous à l'Élysée, à la mi-octobre, juste avant le 68e Congrès des pharmaciens.

Par Anne-Laure Mercier

2 Octobre 2015

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