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David Pérard

Directeur de la rédaction du Pharmacien de France

© Sebastian Scheffel

Quand le pharmacien se réinvente

On a beaucoup parlé ces dernières années – particulièrement depuis 2009 et la loi Bachelot – des métamorphoses de l’officine, de la rénovation du métier de pharmacien, de nouvelles missions. La profession serait à un « tournant », à un « moment charnière »… et, au-delà des tournures toutes faites et des clichés sous vide, force est de reconnaître que c’est certainement vrai. Le métier que pratiquaient nos prédécesseurs ne sera pas celui de nos successeurs. 
En tant que directeur de la rédaction du Pharmacien de France, je ne peux que m’en réjouir. Car, sorti de l’agitation des infos de dernière minute, des fils de dépêche et des réactions en tous genres, l’actualité ne s’apprécie en réalité qu’avec un peu de recul. C’est ce pari de l’analyse et de l’audace que je veux continuer à relever dans mes nouvelles fonctions à la tête du plus vieux mensuel de la presse professionnelle des pharmaciens. 
Plus que dynamique, notre profession est vivante, malgré une image compassée qui lui colle à la peau. Et elle évolue tellement vite que Le Pharmacien de France se doit de la suivre au plus près.  

« Comme vous, je crois à l’ouverture et au progrès pour notre profession. »

 C’est pourquoi les trois prochaines années de mon mandat seront consacrées à l’optimisation du magazine, à travers de nouvelles rubriques, le développement de nouveaux outils print et/ou web, pour reprendre ces anglicismes à la mode. Le Pharmacien – je mêle volontairement la profession et son magazine – ne sortira grandi des défis qui l’attendent dans les années à venir qu’en regardant vers l’avenir. Car la crise économique n’existe pas seulement dans le milieu de la santé ; nous réalisons la chance de vous avoir : 7 000 abonnés payants qui font le choix de nous lire tous les mois, c’est un privilège. Un titre de presse n’existe pas sans ses lecteurs et, croyez-moi, peu de titres peuvent en dire autant. Mais la fidélité se mérite : c’est parce que vous êtes modernes et avant-gardistes que votre magazine se doit également de l’être. 
Comme vous, je suis pharmacien ; comme beaucoup d’entre vous, je suis syndicaliste ; comme vous tous, je crois à l’ouverture et au progrès pour notre profession, en n’oubliant pas ses fondamentaux que sont le service et la proximité. Alors, à ceux qui pensent encore que les pharmaciens sont coincés, je leur réponds : lisez Le Pharmacien de France !

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