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Un plan d’urgence pour l’officine

Pour pallier les effets des mesures sur le médicament, la FSPF avance une série de propositions rassemblées dans un « plan de revitalisation des officines fragilisées ». Revue de détail.

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La rentrée 2015 ressemble aux précédentes. La préparation de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) amène son lot d’inquiétudes autour des comptes sociaux. Avec, toutefois, une nouveauté rétrospective : les dépenses de médicament ont augmenté de 0,5 % en 2014, un trompe-l’œil dû à l’effet Sovaldi selon la FSPF, qui pointe le « siphonnage de l’Ondam [Objectif national de dépenses d’assurance maladie, NDLR] de la ville par l’hôpital ». Une fois « retranchés les médicaments rétrocédés », les baisses de prix sur les spécialités remboursables se monteraient à… 4,1 %.

Sauvetage

« Soulager les trésoreries », « consolider les officines » pour « revitaliser les [plus] fragilisées »… le plan proposé par la FSPF tient en une série de mesures. Exemples : « restructurer l’ensemble des dettes à moyen et long terme, en collaboration avec les banques et les organismes sociaux », créer un « fond d’allègement des charges spécifiques à l’officine » mais aussi « faciliter le recours à des échéanciers pour le paiement des cotisations personnelles » ou mettre en place le remboursement anticipé de la TVA. Voilà un échantillon de ce qui relève du gouvernement. Les autres idées avancées tiennent, elles, à des négociations avec l’Assurance maladie : outre la mensualisation des versements de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp), la FSPF demande l’intégration d’un paramètre de « modernisation de l’accès au médicament » dans la Rosp. Autre modulation souhaitée : l’introduction d’un volet « Investissement » pour aménager, dans le cadre des entretiens asthme ou antivitamines K (AVK), des espaces de confidentialité. Enfin, dernières propositions avancées, « une aide au conseil » afin d’élaborer un plan de redressement et un accès prioritaire à la formation continue pour « donner une pérennité aux officines fragilisées ».

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