Il y aura un avant et un après au 1er juillet 2015 pour l’affichage des prix en officine (voir « Un décret qui l’affiche mal »). Beaucoup des dispositions contenues dans le décret ne prendront effet que dans quelques mois, passée une période transitoire décidée par le gouvernement pour donner le temps aux pharmaciens de s’adapter aux nouvelles règles. À moins d’un retournement de situation dans l’intervalle… Car, outre la problématique de l’inclusion des honoraires pharmaceutiques dans le prix des médicaments remboursables à prescription médicale facultative (Doliprane…) qui n’y est pas clairement abordée et reste donc pendante, quelques-unes de ces dispositions posent problème à la FSPF, notamment celles concernant l’information sur les prix des médicaments remboursables. Toujours les conséquences de la disparition de la vignette… Cela semble paradoxal mais, selon Philippe Besset, vice-président de la FSPF, « les dispositions transitoires [celles valables dès maintenant et jusqu’au 1er juillet, NDLR] sont excellentes, notamment sur l’information préalable du public. La consultation par le patient de la base de santé publique, par exemple sur son smartphone ou depuis n’importe quel ordinateur équipé d’Internet, doit devenir une solution pérenne : cela n’aurait aucun sens pour les pharmaciens d’étiqueter toutes les boîtes de médicaments remboursables ou de mettre à disposition un Vidal papier. Les patients ne demandent jamais les prix d’une spécialité remboursée ». La FSPF a écrit à Carole Delga, secrétaire d’État chargée du Commerce, signataire du décret, pour contester ces dispositions. Suspense.
De nouvelles règles bien problématiques
Le décret paru le 4 février concernant l’information du consommateur sur le prix des médicaments dans les officines ne satisfait pas la FSPF.
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