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Valérie Pécresse : « Je veux faire du pharmacien le pilier de ma politique de santé »

Invitée par la FSPF à s’exprimer en tant que candidate à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse (LR) assure vouloir mettre le pharmacien au cœur de la réflexion sur l’évolution du système de santé.

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Proximité, prévention et sécurité du médicament : trois axes sur lesquels repose le programme santé de la candidate Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse, et dans lesquels les officinaux auront un rôle central. « Je veux faire du pharmacien le pilier de ma politique de santé », affirme-t-elle ainsi lors d’un webinaire organisé le 12 janvier par la FSPF qui a réuni plus de 1000 pharmaciens. Pour la présidente de la région Ile-de-France, le pharmacien d’officine est un professionnel de santé « au sens très fort du terme » qui est aussi « un pilier de l’aménagement du territoire en santé » et « un rempart contre la désertification médicale ».

Acteur de la prévention

En lien avec la médecine de ville, elle voit l’officine comme une clé de voûte de la prévention et se dit « très demandeuse d’un partenariat donnant-donnant, gagnant-gagnant, avec les pharmaciens » dans ce domaine. « La stratégie de dépistage nationale est absolument cruciale pour maîtriser les dépenses de santé », insiste l’ex-ministre du Budget et des Comptes publics sous Nicolas Sarkozy, soulignant que la prévention est actuellement « le maillon faible de la chaîne de santé en France », encore trop axé sur la thérapeutique. Attachée à l’indépendance des pharmaciens et au monopole de dispensation, Valérie Pécresse défend également le maintien du maillage territorial qui représente à ses yeux « la force » de la profession. « Le réseau des pharmacies est extrêmement précieux et il faut rendre attractive l’installation des pharmaciens dans tous les territoires », qu’il s’agisse des quartiers populaires, des zones rurales mais aussi des grandes villes où les prix sont parfois élevés. La candidate à l’élection présidentielle entend également protéger les officinaux victimes d’agressions, notamment parce qu’ils dépistent ou vaccinent. Elle propose l’instauration d’un dispositif de peines minimales pour les auteurs de violence à l’égard de personnes ayant autorité, parmi lesquelles elle souhaite inclure les enseignants et les soignants, dont les pharmaciens.

Par Christophe Micas

14 Janvier 2022

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