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Novembre pourrait être chaud dans les pharmacies

La tension monte alors que les officinaux attendent l'ouverture du volet économique de la négociation conventionnelle.

© adobestock_muhammadanang

« De nombreux syndicats départementaux ont déjà produit des actions au travers des commissions paritaires locales ou d’interpellation des élus, et des idées d’actions à mettre en place nous ont déjà été remontées. » Évoquant dans son Live hebdomadaire le thème de la partie économique de la négociation conventionnelle avec l'Assurance maladie qui avait été repoussée en raison de l'élection présidentielle, le président de la FSPF a fait part de la détermination et de l'unité des pharmaciens.

Promesses non tenues

Il y a quelques jours, les deux syndicats représentatifs (FSPF et Uspo), les élus étudiants, les doyens des universités et les représentants des groupements se sont réunis pour annoncer des actions communes. « Le mois de novembre sera celui de la mobilisation, y compris physique, si nous n'obtenons pas, comme promis, l'ouverture de la négociation », avertit Philippe Besset. Il rappelle en outre que « la réforme des études est indispensable pour l’attractivité de l’officine et [que], là encore, il y a des promesses non tenues par le gouvernement ». Cette « convergence des luttes avec les étudiants » s'inscrit dans la même optique que celle de l'absolue nécessité de l'ouverture de la négociation économique car, selon le président de la FSPF, « ces deux thèmes tendent vers un objectif commun qui est de conserver le maillage territorial au service des patients ».

Par Benoît Thelliez

27 Octobre 2023

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