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Et le prix de thèse est attribué à...

Le Congrès national des pharmaciens s'est ouvert sur la remise du prix de thèse, qui a récompensé deux étudiants pour la grande qualité de leurs travaux.

Éric Garnier, directeur de la publication du Pharmacien de France, remet à Marie-Loup Perrin le prix de thèse Anepf-Le Pharmacien de France.© SEBASTIAN SCHEFFEL

 

C'est sa quatrième année d'existence. Le prix de thèse créé par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) et Le Pharmacien de France a été remis en ouverture du 70e Congrès national des pharmaciens, samedi 21 octobre, à Marie-Loup Perrin, issue de la faculté de Toulouse, pour sa thèse sur les « effets indésirables dermatologiques des médicaments anticancéreux : données mondiales de pharmacovigilance ». Venue pour l'occasion à Montpellier, elle explique avoir « fait un parallèle entre les chimiothérapies classiques et l'arrivée des thérapies ciblées, au début des années 2000. On voit beaucoup plus de lésions dermatologiques, avec beaucoup de toxicité cutanée. Le pharmacien et notamment le pharmacien d'officine a un rôle primordial à jouer parce que, souvent, le patient se tourne vers lui, démuni. J'ai donc proposé des fiches conseil dermocosmétiques ». Un outil largement apprécié, qui a d'ailleurs « fait l'unanimité au sein du jury », a indiqué Éric Garnier, directeur de la publication du Pharmacien de France. Le vice-président de l'Anepf en charge des relations professionnelles Loïc Moisan dit avoir apprécié ce « contenu concret et directement applicable, sur des problématiques qui peuvent mettre le pharmacien en difficulté ». Le président de l'Anepf Robin Ignasiak, également présent, ajoute avoir retenu cette thèse car « toutes ces recherches en pratique officinale tendent à se développer et ce travail est un très bon exemple. C'est avec ce genre de thèse qu'on réussira à faire comprendre à nos organismes de tutelle qu'il y a un avenir à la recherche en pratique officinale ».

« Excellent cru »

Le prix spécial du jury a quant à lui été remis à Lucas Besson, de l'université Grenoble-Alpes, pour sa thèse sur « la démographie des pharmaciens. Évolution des réglementations, réflexions professionnelles et étudiantes en France et dans l'Union européenne ». S'il ne pouvait venir au congrès, un message vidéo avait été tourné quelques jours plus tôt : « il ne faut pas que la démographie soit un frein mais au contraire qu'elle soit contrôlée et maîtrisée pour être une force pour le développement futur de notre belle profession »
Deux thèses qui montrent que cette année était un « excellent cru à plusieurs titres, a souligné David Pérard, directeur de la rédaction du Pharmacien de France : par le nombre de thèses, à chaque fois plus important d'une année sur l'autre, et par leur contenu, de haut niveau ». Le doyen de la faculté de pharmacie de Montpellier, Laurence Vian, a conclu cette remise des prix : « cette thèse qui couronne la fin des études et permet d'avoir le titre de docteur est toujours très importante. On essaie de travailler dans des domaines très applicatifs ». Marie-Loup Perrin et Lucas Besson ont tous deux reçu une dotation de 1 000 €, accompagnée de deux ans d’abonnement au Pharmacien de France.

Par Anne-Laure Mercier

22 Octobre 2017

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