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Le point sur les Rosp

Si l'indicateur de stabilité et celui de substitution ne posent pas problème, l'adhésion à la démarche qualité fait encore défaut pour un grand nombre d'officinaux.

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À l'occasion de son Live hebdomadaire, Philippe Besset est revenu sur le sujet des multiples Rosp. En effet, de nombreux pharmaciens s'alarment de l'impact des ruptures sur leur indicateur dit « de stabilité » (relatif à la dispensation de la même marque de génériques concernant des molécules ciblées). Bien consciente de cette problématique, la FPSF a demandé à ce que cet indicateur soit neutralisé cette année. Selon son président, il n’y aurait pas de craintes à avoir, l'Assurance maladie ayant indiqué qu’elle retirerait systématiquement de l’indicateur les références pour lesquelles des ruptures lui auront été signalées. Concernant cette fois l'indicateur de minimum de substitution à 85 %, « pas d'inquiétude » pour Philippe Besset, qui rappelle que l'immense majorité des officines respecte, voire dépasse ce taux.

Urgence sur la Rosp « Bon usage des produits de santé »

Concernant l'adhésion à la démarche qualité en revanche, le président de la FSPF est préoccupé : « Actuellement, nous sommes seulement 60 % à avoir rempli l'autoévaluation alors que cette démarche doit être effectuée avant le 31 décembre. » Or, si ce questionnaire n'est pas renseigné et en l'absence d'abonnement à la newsletter correspondante, la Rosp « Bon usage des produits de santé » ne pourra pas être touchée. À noter que la preuve de la déclaration doit être conservée en vue de sa transmission à l'Assurance maladie au cours du premier trimestre 2023.

Par Alexandra Chopard

16 Décembre 2022

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