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L'ACS oui mais...

Les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé (ACS) doivent profiter du tiers payant intégral depuis le 1er juillet dernier, ce qui ne va pas sans quelques complications.

Le tiers payant, les pharmaciens connaissent. Mais le tiers payant pour les bénéficiaires de l'ACS, qui est le « premier étage » de sa généralisation à tous les assurés sociaux si l'on en croit le plan gouvernemental, est plus complexe. Dans un communiqué diffusé ce jour, la FSPF souligne ainsi la difficulté de son application dans les officines « comparativement au tiers payant classique ». En effet, selon le syndicat, se pose la question « de la vérification du droit des patients », les bénéficiaires de l'ACS devant obligatoirement souscrire à l'une des offres présélectionnées par l'État auprès de onze complémentaires comme Klesia, Oui Santé, Proxime santé... Vu que les textes d'application encadrant l'ACS sont sortis au Journal officiel le 30 juin dernier pour une application dès le lendemain, les « mouvements de cessation et d'ouverture de droits » sont à prévoir avec un risque accru d'impayés ou de retards de paiement. Si, contrairement à certains syndicats de médecins – comme la Confédération des syndicats médicaux de France – qui ont carrément appelé au boycott de la mesure, la FSPF soutient la mesure initiée par le ministère de la Santé, elle appelle néanmoins les pouvoirs publics à « un maximum de souplesse » dans son application. 

Par Laurent Simon

17 Juillet 2015

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