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Ce qui vous attend avec Emmanuel Macron

C'est donc Emmanuel Macron qui succèdera à François Hollande à la tête de l'État. Retour sur les points de son programme qui concernent directement l'officine.

© JOËL SAGET

 

S'il n'est pas le plus jeune chef d'État en Europe ou dans le monde, il est le plus jeune président de la République française depuis la création de la fonction. À l'âge de 39 ans, moins d'un an après avoir démissionné de son poste de ministre de l'Économie, Emmanuel Macron accède ainsi à l'Élysée, ayant totalisé dimanche 7 mai, à l'issue du second tour de l'élection présidentielle, 66,06 % des voix. S'il a déclaré avoir déjà choisi son Premier ministre, il ne dévoilera la composition de son gouvernement qu'après la passation de pouvoir prévue le 14 mai. En attendant de connaître le nom, aussi, du nouveau ministre de la Santé, retour sur les principales mesures que le candidat du mouvement En Marche ! – depuis rebaptisé La république en marche – a proposées durant sa campagne, en matière de santé comme d'entrepreunariat :

SANTÉ

  • Emmanuel Macron fait partie des partisans de la généralisation de la vente à l'unité de médicaments et veut lancer une concertation sur la vente de médicaments en dehors des pharmacies d'officine.
  • Il a promis de ne dérembourser aucun « soin utile » pendant son quinquennat, sans préciser ce qu'il entend par « utile », et de prendre en charge d'ici à son terme les lunettes, les prothèses dentaires et les prothèses auditives à 100 %.
  • Il a annoncé un plan d'investissement de cinq milliards d'euros dans la santé, qui sera notamment alloué à un doublement du nombre des maisons de santé d'ici à 2022.
  • Il a proposé de créer un service sanitaire de trois mois pour tous les étudiants en santé, dont 40 000 interviendraient dans les écoles ou les entreprises pour des actions de prévention.
  • Il juge le numerus clausus « injuste et inefficace ».

ENTREPRISE

  • Emmanuel Macron veut remplacer les cotisations d'assurance chômage et maladie des salariés par une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), à l'assiette plus large, pour augmenter leur pouvoir d'achat. Cette mesure serait financée par une hausse de la CSG limitée à 1,7 point, y compris sur les revenus du capital.
  • Il souhaite transformer le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en un allègement de charges pérenne de six points pour toutes les entreprises.
  • Il a déclaré vouloir repousser l'entrée en vigueur du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, pour l'instant prévue au 1er janvier prochain. Et envisagerait plutôt une expérimentation d'un an.
  • Il entend également supprimer le régime social des indépendants (RSI).

Par Anne-Laure Mercier

9 Mai 2017

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